L'Hôtel Du Désert Ep 08 : Brice Prolonge

L'hôtel du désert
EP 08 : Brice prolonge



En fait c'est pas tellement à cause de son boulot au garage que Johnny n'aidait pas au restaurant. S'il savait tout réparer c'était pratique parce qu'il savait aussi tout casser ! Sa mère ne voulait pas vraiment le voir au restaurant. La vaisselle, les verres, les bouteilles … Tout ça se casse si facilement … Heureusement Brice lui, était plus habile. Enfin il était capable de servir un verre ou un repas sans qu'il ne se retrouve sur la tête du client et en plus ce travail lui plaisait.

Ici, c'était pas l'usine, on travaillait dans une certaine décontraction. Il fallait aller vite au moment ou le bus arrivait, c'est tout. Pour ce qui est des routiers qui faisaient une halte, eux voulaient surtout se détendre et se reposer un peu. Il n'était pas rare que quelques chambres soient louées en même temps mais jamais beaucoup ! Cette grande époque, celle de la mine ou il y avait beaucoup de passage et d'habitants était révolue depuis longtemps.

On gardait toujours prête la chambre de Brice mais c'est avec Johnny qu'il dormait désormais. Cathy la mère de Johnny le savait mais s'en moquait totalement.

Souvent Brice se réveillait en premier. Il prenait le temps de découvrir le corps de son amant. Le regardait longuement. Il se remémorait cette première fois avec Johnny. Ça ne faisait pas si longtemps et jamais avant il n'avait touché à un homme, il n'y avait peut être même jamais pensé.

De yeux, il parcourait le corps nu de Johnny, il s'attardait sur le torse, c'est qu'il était musclé le gars, et bronzé aussi. Il était bien foutu aussi, c'est une belle tablette de chocolat qui avait. Brice se disait en regardant son ventre qu'avec le bronzage ça faisait tablette de chocolat au lait. Il se retenait de le caresser pour ne pas le réveiller.

Johnny était allongé sur le dos, la tête tournée sur le côté. Il affichait un léger sourire de bien être.

Là encore Brice se retenait de l'embrasser, toujours pour ne pas le réveiller.

Brice restait là sans bouger, un long moment. Johnny commençait à faire un peu de bruit avec sa bouche, avec sa mains il se caressait le front puis ouvrait les yeux.

Brice n'avait plus aucune raison de se retenir, il caressait le torse de Johnny et penchait son visage pour embrasser son compagnon. C'était des lèvres souriantes qui l’accueillaient. Johnny passait une main sur la nuque de Brice pour le retenir.

Les deux amants se retrouvaient enlacés. Brice bandait depuis un moment, il écrasait sa queue, qui se relevait fièrement, contre le haut de la cuisse de Johnny qui se tournait lentement vers lui. Brice sentait la queue de Johnny qui se relevait contre sa cuisse.

Brice se retrouvait allongé sur le dos et Johnny roulait sur lui. C'était un réveil en douceur, un réveil câlin que les deux hommes s'accordaient. Il y avait toujours cette tristesse en eux, pas encore le manque mais une certaine tristesse. Ils savaient qu'Alice ne serait pas là ce matin .

Johnny couvrait de baisers le corps de son amant, il s'attardait tout particulièrement sur ses tétons, sur son visage, par moment ils ne bougeaient plus chacun se perdait dans le regard de l'autre. Puis les câlins reprenaient à chaque fois un peu plus passionnés.

Johnny suçait un long moment la queue de Brice qui ne disait rien, le laissait faire le regard perdu tout en lui caressant les cheveux. Il profitait du moment, il pensait sans doute à Alice. Elle était dans leurs pensées mais personne ne voulait parler d'elle. Ils repoussaient le moment inévitable ou elle finirait par leur manquer. Mais ne leur manquait-elle pas déjà.

Brice se relevait et retournait Johnny sur le dos, il s'allongeait sur lui et c'est lui qui maintenant lui faisait plaisir, lui donnait du plaisir. Avec le bout de son nez il chatouillait Johnny sur tout le corps, avec sa langue il le goûtait, Johnny frissonnait et bandait de plus en plus ferme.


Brice s'attardait longuement sur la queue de son camarade, à genoux sur le lit, entre ses jambes bien écartées, il se penchait sur la queue de Johnny et se concentrait avant tout sur son plaisir. Johnny lui caressait les cheveux et l'encourageait, il gémissait et se tortillait de plaisir.

Brice remontait chevauchait Johnny, il s'asseyait sur le sexe de Johnny, sur sa queue qui était plaquée contre son ventre, écrasée sous les fesses de Brice qui caressait, massait les épaules de Johnny, sa poitrine, lui mordillait les tétons avec douceur. C'était juste pour le faire couiner et ça marchait bien.

Brice revenait vers la queue de Johnny mais c'était pour bien la lubrifier, il en profitait pour bien se lubrifier le cul également avant de reprendre sa position. Un genoux sur les flancs de Johnny, Brice chevauchait Johnny, il se penchait en avant et embrassait longuement son amant, lui relevait la queue avec une main et quand il se redressait il s'empalait lentement sur sa .

Elle lui entrait lentement dans le cul, lentement mais fermement. Johnny ne bougeait pas, il laissait faire. Brice continuait son mouvement, il faisait une pause de temps en temps pour laisser à son cul le temps de s'adapter, de se décontracter puis poussait un peu, et la queue de Johnny s'enfonçait encore un peu.

Brice avait le dos parfaitement droit et la queue de Johnny parfaitement droite elle aussi bien calée dans son cul, bien à fond . Il respirait fort et lentement. Lui aussi il bandait et Johnny commençait à le masturber avec douceur.

Les deux hommes se regardaient dans les yeux et chacun laissait l'autre faire en l'encourageant. Par moment Brice se soulevait un peu en poussant sur ses jambes puis se laissait retomber. Johnny suivait le mouvement en relevant son bassin quand son ami se laissait retomber. Brice râlait de plaisir, gémissait et tremblait.

Johnny relevait le torse et tirait vers lui les jambes de Brice.
Celui-ci se relevait légèrement et allongeait les jambes dans le dos de Johnny, il était maintenant complètement empalé sur la bite de son amant. Là, il la sentait bien. Là, il la prenait bien à fond. Johnny commençait alors à se balancer sur ses fesses d'avant en arrière.

Brice refermait ses jambes dans le dos de Johnny et suivait le mouvement. Johnny avait glissé une main entre eux et masturbais Brice avec force.

Les mouvements étaient lents, intenses, sensuels. Johnny se retenait de jouir trop vite et se retenait de faire jouir Brice trop rapidement également. Les deux corps étaient mélangé dans un plaisir partagé.

A cet instant ils ne pensaient plus à Alice.

C'est Johnny qui a joui en premier, Brice l'a remarqué. Ils étaient dans la retenue mais ils se connaissaient et chacun ressentait les sensations que l'autre éprouvait.

Johnny n'a pas ralenti ses mouvement, il respirait fort, il gémissait mais il continuait à se balancer sur ses fesses en entraînant son camarade avec lui.

Ce n'est qu'un peu plus tard que Brice jouissait et éjaculait dans la main de Johnny. C'est à ce moment seulement que le mouvement s'est calmé. Johnny ne bougeait plus, Brice ne bougeait plus. Leurs lèvres se cherchaient et c'est dans un baiser passionné que les deux amants se calmaient.

Leurs respirations ralentissaient. Dans leurs yeux quelques étoiles brillaient encore un moment puis Brice se relevait. Johnny ne bandait plus, lui non plus. Ils se retrouvaient tous les deux sous la douche. Ils se lavaient l'un l'autre en silence.

La pensée d'Alice qu'ils ne reverraient peut être jamais avait repris sa place dans leurs esprits. Ils étaient habillés et ils sortaient de l'atelier ou Johnny avait installé sa chambre, c'est en silence qu'ils se retrouvaient au petit déjeuner.

Cathy leur souriait pour les saluer, elle non plus n'avait pas le cœur de parler. C'est Brice qui préparait le petit déjeuner, il savait utiliser les appareils du bar et de la cuisine … Cathy le laissait faire, elle préparait les bols et les assiettes.
Ils déjeunaient tous en silence.

– Maman, elle a dit ou elle allait ! Demandait Johnny.
– Non elle ne m'a pas donné de détail, j'ai juste quelques numéros de téléphone, c'est tout !
– Elle tout de même ! Elle nous abandonne, c'est à peine si elle nous laisse le moyen de la contacter ou de lui téléphoner … Même pas d'adresse !

Johnny ne voulait pas le dire mais il ne parvenait pas à dissimuler le fait qu'il était triste, très triste. Brice connaissait depuis moins longtemps tout ce petit monde mais elle lui manquait, à lui aussi. Il y avait comme un vide !

Les jours passaient. La vie n'était pas si désagréable dans cet environnement qui de loin pouvait paraître hostile. C'était un petit oasis au milieu de nulle part. Presque tous les jours il y avait un moment de folie, le bus de passager, les camions de routiers faisaient fonctionner le commerce et ça pouvait surprendre mais c'est un commerce qui marchait bien. Ils ne manquaient de rien. S'il avaient besoin de quelque chose, il suffisait de le commander et un transporteur le leur livrait quelques jours plus tard.

Quand Brice était arrivé c'était un peu différent. Il y avait des grèves et de ce fait pas de livraison, pas de passage mais en temps normal c'était un lieu très fréquenté, un lieu de passage uniquement !

Plusieurs semaines passaient. Tout le monde avait oublié que Brice était arrivé en client, il n'était plus question de lui présenter une facture … Il faisait partie de la famille désormais et il s'y plaisait.

Brice et Johnny étaient devenus inséparables.

– Tu penses toujours à continuer ton voyage ? Demandait Johnny.
– Je voulais t'en parler justement. Lui répondait Brice.
– Tu reviendras ?
– Je ne sais pas, je pense oui, si vous voulez toujours de moi.
– Tu en as parlé à ma mère ?
– Oui, mais ne t'inquiète pas je lui laisse tout le temps qu'il lui faudra pour s'organiser !

Johnny avait envie de dire quelques chose mais il n'osait pas.

– heu … Marmonnait Johnny.
– Oui ! Répondait Brice.
– Non, rien ! Continuait Johnny qui n'osait pas parler.
– Mais si, vas y ! Tu voulais dire quelque chose. Insistait Brice.
– M … Tu m'emmènes avec toi ? Finissait par demander Johnny.

Brice regardait son ami.

– Emmène moi avec toi. J'ai jamais vu la mer, et je ne suis jamais sorti de ce trou … Continuait Johnny.
– D'accord ! Lui répondait Brice sans aucune hésitation.
– En plus si jamais la voiture tombe en panne, je pourrais la réparer !
– D'accord !
– Tu verras, je pourrais être utile, tu sais de quoi je suis capable …
– D'accord !
– Tu veux bien que je vienne avec toi dis ?
– Non mais tu écoute ce que je te dis ? D'accord, avec plaisir !
– WHÉÉÉÉ . Je vais partir en voyage ! S'exclamait Johnny.

Il attrapait Brice dans ses bras et lui faisait un gros câlin. Il avait l'air content, et pas qu'un peu !

Brice laissait Johnny annoncer la nouvelle à sa mère. Quelques jours plus tard elle en parlait à Brice.

– Je n'aime pas trop l'idée de le voir parti mais je n'ai jamais pensé qu'il resterait ici. Il n'a jamais voyagé et les seules personnes qu'il rencontre sont des touristes pour un repas et des routiers. Je me doutais depuis longtemps qu'il aurait envie de voir le monde, je pensait qu'il partirait dans un de ces gros camions. Tu prendras soin de lui ?
– Ça c'est promis ! Lui répondait Brice.

Elle embrassait Brice comme le fait une mère et lui souriait.

A partir de ce jour, Johnny en parlait tous les jours à Brice. '' On va aller ou ? '' … '' Tu as déjà vu la mer toi ? '' … '' Il y aura des grandes villes ou on va ? '' …

– Tu sais je suis vraiment de plus en plus pressé de partir ! Avouait un jour Brice à Johnny.
– Toi aussi tu veux voir autre chose ?
– Non moi j'en ai marre de t'entendre tous les jours, tu me fatigues. Au moins quand on sera sur la route tu poseras moins de question. Avec un peu de chance tu dormiras à côté de moi pendant que je conduirai.
– Tu te moques de moi là. Mais on pourra se relayer au volant, on pourra aller plus loin. Moi je veux aller jusqu'à la mer !

Cathy s'organisait, ça ne posait pas de vrai problèmes, elle trouvait rapidement un peu de main d’œuvre. En fait c'était prévu dès le départ d'Alice.

Les garçons s'organisaient également. Johnny faisait une nouvelle révision rapide sur la voiture …

– Mais tu fais quoi à ma voiture là toi ? Demandait Brice.
– Rien, ne t'inquiète pas, je m'assure que tout va bien.
– Et tout va bien ?
– Elle roule mieux que si elle était neuve ! On peut partir quand tu veux !

Quelques jours plus tard, c'était le grand départ. Cathy cachait sa tristesse de voir son fils partir, elle le serrait dans ses bras. Elle embrassait également Brice puis finissait par les lâcher.

La voiture partait et rapidement cet hôtel de poussière au milieu de nulle part disparaissait du rétroviseur dans un nuage de sable. Ils croisaient rapidement des camions, d'autres arrivaient dans l'autre sens et un peu plus tard ils croisaient un bus de voyageurs qui leur rappelait brusquement d’où ils venaient …

– Soixante quinze couverts pour ce midi, c'est un très gros bus ! Annonçait Brice.



N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast

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